Malgré le soutien indéfectible du Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, envers Choguel Kokalla Maïga, ce dernier semble nourrir une ambition démesurée de s’installer à la tête du Mali. En tant que Premier ministre, Choguel multiplie les manœuvres pour déstabiliser un gouvernement dont il est lui-même le chef, ce qui soulève des questions sur sa loyauté et son engagement envers la transition.
Depuis sa nomination, Choguel Kokalla Maïga a toujours bénéficié de la confiance du Président de la Transition. Pourtant, ses actions récentes trahissent une certaine ingratitude. Pire encore, ses conseillers et chargés de mission, dont il a toujours soutenu les interventions, se sont attaqués publiquement à la gouvernance du pays. Paradoxalement, ces critiques proviennent de figures occupant des positions clés au sein de la majorité gouvernementale, disposant des moyens pour résoudre les problèmes qu’ils dénoncent. Selon des sources proches du pouvoir, ces attaques seraient orchestrées dans l’ombre par Choguel lui-même, qui ambitionne de semer le chaos afin de mieux se positionner pour une éventuelle prise de pouvoir.
Cette attitude soulève des questionnements sur la loyauté de l’homme. Nombreux sont ceux qui estiment que Choguel, tout en profitant de son statut de Premier ministre, cherche en réalité à fragiliser l’autorité de l’État pour son propre bénéfice.
Pourtant, il est difficile de nier le soutien dont il a bénéficié, notamment pendant sa période de convalescence. Gravement malade, Choguel a été soutenu par le Colonel Assimi Goïta, qui, en homme de parole et fidèle à ses valeurs d’officier, a mis tout en œuvre pour lui offrir la protection et les soins nécessaires. À son retour, il a pu reprendre ses fonctions, un geste de confiance rare qui aurait pu marquer un nouveau départ dans sa relation avec les autorités de la Transition.
Cependant, au lieu de témoigner de la gratitude envers ceux qui l’ont soutenu dans les moments critiques, Choguel semble persister dans des ambitions personnelles qui risquent de fragiliser encore davantage un pays en quête de stabilité. S’il continue sur cette voie, la question reste de savoir jusqu’où il est prêt à aller dans sa quête du pouvoir. Est-il réellement prêt à sacrifier l’intérêt national pour atteindre ses objectifs personnels ?
Nous y reviendrons.
